Hémorroïdes : pourquoi faut-il se méfier des remèdes de grands-mères ?

Les hémorroïdes ne sont pas en réalité une maladie. Ce sont des veines qui se trouvent dans la région anale. Il s’en dégage qu’elles sont présentes chez tout le monde. Le hic n’est donc pas d’avoir des hémorroïdes, c’est plutôt l’inflammation des veines de la région anale qui ont pour conséquence directe, la dilatation anormale provoquant ainsi des douleurs, de l’inconfort ou même des démangeaisons. Au regard de la zone intime dans laquelle se trouvent les hémorroïdes, leur inflammation devient tout un sujet de tabou pour le patient au point qu’il évite au maximum d’en parler. Consulter un médecin devient chose difficile. Cet état de chose fait que de nombreuses personnes souffrant de l’inflammation des hémorroïdes, préfèrent une automédication ou font recours aux remèdes disponibles dans la médecine traditionnelle, communément appelés  » recettes de grands-mères « , afin de trouver guérison. Nombreux de ces remèdes disponibles sur le site  http://www.clinique-lambert.fr/traitements-contre-les-hemorroides-sans-prescription-medicale/ , sont destinés à soigner aussi bien l’hémorroïde interne que l’hémorroïde externe. Cependant, beaucoup ignorent les risques que comportent ces remèdes paramédicaux. Dans la présente rédaction, nous vous livrons quelques raisons pour lesquelles il faut se méfier des recettes de grands-mères. Il s’agira d’une part, des raisons tenant aux effets indésirables de certains éléments entrant dans la composition des tisanes et d’autre part, des inconvénients du régime alimentaire imposé.

Des composantes des tisanes de grands-mères dont on doit se méfier

Afin de soulager ou de guérir les troubles hémorroïdaires, les tisanes sont proposées par les grands-mères. On distingue les tisanes à base de marron d’Inde, de vigne rouge, de petit houx ou hamamélis, qu’il faut boire, soit en les associant ou en opérant un choix unique. Ces plantes sont réputées pour améliorer la circulation du sang et pour leur effet de protection des vaisseaux sanguins. Mais, elles comprennent des contre-indications ou des inconvénients qui ne sont pas toujours révélés aux abonnés des recettes de grands-mères.

La vigne rouge ne comporte pas de contre-indication évidente. Néanmoins, les femmes ayant souffert d’un cancer du sein par le passé, doivent s’abstenir de consommer des recettes à base de plantes contenant du resvératrol comme la vigne, au regard de leurs propriétés de type hormonal.

Il convient aussi de noter que l’utilisation de la vigne rouge peut être à la base de certains effets indésirables comme des troubles digestifs, des céphalées ou nausées et vertiges, et dans une certaine mesure causer des allergies de l’épiderme. La prise de la vigne rouge en combinaison avec d’autres substances actives peut avoir des répercussions graves sur la santé.

Quant au marron d’Inde, il n’est pas conseillé de l’utiliser en été. En effet, il augmente le risque de lupus solaire.

Le Fragon encore appelé  » faux houx  » ou  » petit houx « , peut déclencher des maux d’estomac et de la diarrhée. Il est extrêmement dangereux lorsqu’il est associé à des médicaments ayant pour rôle de fluidifier le sang.

Très utilisé dans les décoctions destinée à soulager les hémorroïdes, l’hamamélis est déconseillé pour les femmes enceintes ou allaitantes et chez les enfants de moins de 12 ans. Il peut causer des troubles digestifs, des brûlures d’estomac et des irritations cutanées chez les personnes hypersensibles.

Les régimes alimentaires à suivre avec retenue

En cas de trouble d’hémorroïdes, une alimentation riche en fibres est conseillé par grand-mère. Il convient de noter, à ce sujet, que les fibres fermentent facilement dans le côlon ; ce qui provoque le ballonnement et les flatulences. Elles deviennent irritantes pour le tube digestif.